Il y en a peu en France et l'un d'eux se trouve à Cornillon-Confoux. dans une pinéde et ce jour-là une jeune adolescente sortait son lapin domestique.

Pour tout savoir sur le Mur d'abeille : ICI

Voilà, je voulais depuis un moment m'essayer à l'exercice qui consiste à faire d'un diaporama un documentaire,aller plus loin, apporter en même temps que des images, que j'espère belles, un travail documentaire. Et ce qui est encore plus difficile synchroniser texte et images, pour le sens et la cohérence. Et cerise sur le gâteau que ce ne soit pas trop long !!

Pour le moment le résultat est, à mon avis, très scolaire. Je me suis rendue compte que ce travail ne s'improvise pas. Il faut travailler avant. Les prises de vue devraient être faites avec en tête, un travail documentaire. Qu'est ce qui est important ? Que faut-il montrer absolument ?  Et surtout qu'est qui va pouvoir apporter un petit plus artistique...

Je me souviens qu'un des photographes averti rencontré dans un club m'avait dit qu'il fallait retourner de nombreuses fois sur un lieu pour que les photos soient correctes... je viens de le vérifier, il avait raison !

Mais je ne renie pas mon bébé, j'ai appris des choses sur la construction du diaporama, sur la synchronisation texte-image, et tout ce que je ne vous raconte pas sur la construction au Moyen Age, les noyaux des escaliers et les signes d'appartenance à des corporations qui permettaient aux ouvriers d'être payés !

Le texte que j'ai écrit en m'inspirant grandement du fascicule des Monuments nationaux donné lors de la visite au Fort, a été aussi l'occasion d'être précise concise, le temps m'était compté...

Pour voir le diaporama avec une meilleure qualité d'image, activez l'option HD Full 1080 en haut à droite de la fenêtre de visionnage...

Traditionnellement le premier samedi de juillet, le 2 donc pour cette année, à Martigues, c'est la Fête Venitienne.

Je n'y suis jamais allée, certainement parce que je suis restée sur la version très ancienne où c'était un spectacle payant : des bateaux défilant sur le canal Galiffet. Très beau spectacle à ce que l'on disait ici ou là, mais qui nécessitait de réserver d'avance des places, de s'asseoir sur des gradins... enfin quelque chose de figé. Le spectacle se terminait par un feu d'artifice. Mais là, il suffisait de se rendre à Notre Dame des Marins et nous avions une magnifique vue sur la manifestation. Et puis, une année, le feu d'artifice a mis le feu à la colline derrière. Plus de défilé, plus de feu d'artifice dans la ville.

Peu de temps après, la fête Venitienne est réapparue sous une autre forme. D'abord un spectacle pyrotechnique, tiré depuis quelques barges au large du jardin de la Rode, pas seulement un feu d'artifice, non un vrai spectacle. de la musique des acteurs des danseurs que l'on voyait en ombre chinoise, qui répondaient aux gerbes de feu, aux éclatements.

Les martégaux et leurs voisins prenaient possession de la pelouse du jardin de la Rode et profitaient du spectacle.

Depuis quelques années, la fête a pris une nouvelle dimension. Toujours le feu d'artifice, spectacle important et soigné, mais aussi des animations de rue, acrobates, musiciens qui déambulent de quartier en quartier animant les abords des canaux en fin d'après midi. Tout est gratuit cela donne la possibilité à tous de participer.

Il y règne une ambiance bon enfant la population prend possession des rues, des terrasses des cafés et de restaurants ou pique-niquent sur la pelouse en attente du spectacle final. C'est bien la fête mais surtout la fête des gens, la ville les accueille, leur laisse toute la place.

J'étais là, avec mon appareil photo et mon trépied, installée aux premières loges, presque les pieds dans l'eau, pour être sûre d'avoir tout le champ visuel nécessaire. Les réglages faits (j'avais parcouru les forums pour être sûre de maîtriser la lumière, le temps, l'ouverture...). On a beau avoir révisé pourvu que cela marche que cela rende bien, le stress monte.

Premier tir, mauvais cadrage c'est moyen, et puis les réglages s'ajustent, je prends de l'assurance et là c'est magique. Ce que l'on voit dans le ciel fascine, et les simples exclamations d'autrefois "oh la belle bleue ! oh la belle rouge ! " sont plus que dépassées, les couleurs, les formes se mêlent, les formes surprennent. Mais, moi devant mon écran LCD je jubile, les couleurs, les formes, les reflets dans l'étang, (j'avoue imprévus) , Tout y est. Et à ce moment là je me dis que j'ai là, la chance du débutant.

Pourvou que cela doure !!!!!

Il ne me reste plus qu'à faire maintenant qu'elles soient bonnes, mais là c'est une autre histoire......

Le diaporama est accompagné de musique, il suffit d'activer le haut-parleur, il ne l'est pas par défaut.

Il fait beau depuis quelques jours, ça sent l'été....Et si nous passions une journée en balade en ville, juste pour faire quelques photos..

Et nous voilà partis. Pour cette fois pas de bac nous allons passer par Arles. Nous passons le Rhône et là une petite pluie nous accueille, "ben nous avons bien fait de sortir !! " Cela ne nous donne pas envie de nous arrêter en route, en Camargue, le temps est tellement gris.

Arrivée à Aigues-Mortes, la ville est toujours la même, c'est toujours aussi moche à l'extérieur des remparts, on sent que la ville s'est laissée courtiser par les tendances actuelles, centre commercial, zone d'activité, il doit être difficile de résister, la commune doit vivre.  

Juste à proximité des remparts c'est un peu mieux, mais l'accès au port n'est pas évident. J'entends beaucoup parler allemand, les touristes sont présents mais ce n'est pas la grande affluence, On peut se promener dans les rues sans avoir à jouer des coudes.

J'avais le souvenir d'une rue et presque une seule rue dotée de commerces, mais j'ai eu la bonne surprise de constater que quelques rues alentour se sont animées et pas forcément avec les pièges à touristes, genre taureaux en peluche noire, flamands difformes en rose, cigales chanteuses même dans le froid de l'hiver.

On y trouve des galeries de peintres, des boutiques de créateurs de vêtements, de petits restaurants assez classe, je crois y avoir vu aussi un céramiste, avec des façades aménagées avec goût.

Et puis je pensais pouvoir faire de belles photos, des petites rues, des portes de pierres, des voûtes, tout ça j'aime sur les clichés. Et bien non, les pierres, les voûtes, les portes oui tout est là mais allez donc essayer d'éviter les voitures, les fils électriques, les panneaux de sens interdits... pas possible ou alors il ne faut diriger son appareil que sur les hauteurs. 

 Je longe les remparts à l'intérieur, j'aperçois une porte, chic, on va changer d'angle, voir l'extérieur : surprise ! Je tombe nez à nez avec une glissière de sécurité, une route, à nouveau une glissière de sécurité, et une voie rapide, et derrière il y a le port dont je n'ai pas approché bien sûr.  

J'ai bien conscience que les habitants ont besoin d'électricité de se déplacer mais on se trouve confronté à la contradiction de cette situation : les contraintes du tourisme et celles de la vie actuelle. Et je trouve très bien que la ville soit vivante qu'elle s'inscrive dans la modernité, que des gens y vivent.

Mais peut être à ce moment là ai-je joué la touriste, Qui sait ?

Plus de photos de cette sortie dans l'album "Aigues-Mortes"